La technologie en matière d’automobile évolue à une vitesse fulgurante. Ces derniers temps, les constructeurs équipent leurs nouveaux modèles de dispositifs sophistiqués. Dans un futur proche, la voiture sera intelligente et autonome. Pour que cela soit possible, la cartographie doit être au top.
Des partenariats-clés pour maîtriser la technologie
En 2015, le géant automobile allemand BMW a racheté la société Here. Cette entreprise qui établit la cartographie des voitures et travaille dessus promet une évolution non négligeable. Le constructeur allemand a misé sur l’avenir sur ce coup. Il devance ainsi les géants mondiaux qui envisagent également d’investir sur la question. Apple, Facebook, Uber et Amazon se préparent, eux aussi, à l’avènement de la voiture du futur par la cartographie. Il faut en effet savoir que pour être efficace, la cartographie de voiture autonome doit être perfectionnée. La détection au laser simple ne suffit pas. Le véhicule risque de ne pas détecter son environnement en cas de petits désagréments extérieurs (reflets prononcés, pluies, etc.) Même si elle est de plus en plus intelligente, elle ne peut pas être totalement autonome sans une cartographie adaptée. L’analyse des panneaux de signalisation et des images, l’assistance à la conduite et les autres paramètres se développent petit à petit. La cartographie doit aussi suivre.
La cartographie HD et la mise à jour perpétuelle
Avec le système classique de détection au laser, la cartographie est trop limitée. Les paramètres de détection ne peuvent pas prendre en compte tous les changements dans l’environnement. Pour cela, les concepteurs ont eu recours à la cartographie HD. Cette fois-ci, la voiture embarquera avec lui différents capteurs. Ce seront par exemple les sonars, les caméras vidéo, les capteurs ultrasons et autres. Accompagnés par l’intelligence artificielle, ces outils serviront à analyser plus correctement l’environnement de la voiture.
La cartographie d’une voiture autonome sera alors fiable. Elle n’aura plus de problèmes en ce qui concerne les intempéries ou d’autres paramètres environnementaux. Cela ne s’apparente pas au GPS usuel. Pour que la voiture soit totalement autonome, la marge d’erreur ne peut pas dépasser la vingtaine de centimètres. Afin de permettre cela, la mise à jour des cartes doit se faire en temps réel, au moins toutes les heures. Il ne faudra plus s’aventurer à l’effectuer seulement quelques fois par ans.
Des investissements en perspective
Au vu de ces grands défis, les entreprises devraient augmenter leur investissement. D’ici quelques années, les dépenses en recherches et développement devront être revues à la hausse. Cela commence déjà aujourd’hui. Selon certains journalistes, la société Here a déjà dépensé pas moins de 640 millions d’euros dans cette optique. De nouvelles compétences ont aussi été recrutées du côté des entreprises européennes. Pour la cartographie de la voiture autonome, ils ont besoin de plus d’experts. Les constructeurs automobiles ont par exemple fait appel à des spécialistes de la vision par ordinateur et des machines Learning. Ils ont entre autres numérisé les routes en 3D pour développer l’idée de l’autonomie. Here et son homologue TomTom ont ainsi pu élargir leur horizon sans avoir toujours recours à Google et sa Google Map. Le but s’exprime désormais. C’est celui de pouvoir un jour contourner le recours à cette technologie.